lundi 29 avril 2019

La gazette de l'Ardèche ... et d'ailleurs.



Ouverture


Parce que le virus de la généalogie n'a pas de frontières, parce que l'on n'est jamais d'un seul et unique endroit, j'ai choisi d'ajouter un volet nouveau à mes recherches. Désormais la gazette s'ouvrira sur plusieurs lieux qui me sont chers et sur plusieurs thèmes et personnages, qui m’intéressent depuis longtemps.



Trouvé hier sur un tombeau
 du cimetière Saint Pierre, Marseille



samedi 27 avril 2019


Printemps 2019

Après un long sommeil, la Gazette semble s'éveiller à nouveau. Je profiterai de mes vacances pour y enserrer de nouveaux articles, des photos du lieu où je vis en lien avec l'histoire de ce lieu... et tout ce qui peut se rapprocher de l'histoire des familles, des maisons, des coutumes, de ce beau pays qu'est  l'Ardèche.
La nouvelle gazette fait peau neuve car Racines Ardéchoises, n'existe plus, tout au moins sous sa forme initiale.



jeudi 10 juillet 2014



La Gazette de l'Ardèche referme son dernier chapitre.

C'était une aventure sympathique et agréable mais depuis longtemps je ne peux plus m'en occuper et mes intérêts se dirigent vers des recherches à la fois plus personnelles et plus élargies.

La Gazette reste sur la toile, elle peut y être consulter en toute liberté.

Merci à tous ceux qui m'ont envoyé leurs articles et relevés BMS afin qu'ils figurent sur ces pages virtuelles.

Frédérique Imbert

samedi 24 août 2013

Une mendiante centenaire - 1748

                                                         
Eglise de La Chapelle Graillouse


Catherine HEBRAD habitant au lieu de Vente pauvre et mandiante agée d'environ cens ans mourut après avoir reçu tous les sacrements le 12e juin 1748 et fut enterree le lendemain 13e du courant au cimetierre de la Chapelle Graillouse en presens de Pierre ROUSSET de Vital HYLAIRE de ce enquis et requis par nous CHANY curé

Source : AD07 - Commune LACHAPELLE GRAILLOUSE - Registre 1722 1750 Cote 121-2 P.240
Acte 2
Relevé par Yves Jacquignon 

mercredi 24 juillet 2013

Le Brouzet


 

Mon arrière-grand-père Casimir Lafaurie était sabotier et cultivateur à Perel (commune de Gilhoc). Il venait de Saint-Basile. J’ai découvert il n’y a pas très longtemps ce joli petit village, tout près de Lamastre et qui m’était pourtant inconnu jusque-là. Un jour de l’été, j’ai eu envie de partir à la découverte du hameau où avaient vécu ses parents Pierre-André Lafaurie cultivateur au Brouzet, décédé au Cros chez son fils Lucien en 1848, et Elizabeth Courtial (native des Vastres en Haute-Loire)
 
Le Brouzet est absent sur la carte topographique, nous nous renseignons au village auprès d’une femme d’une quarantaine d’années, qui part se renseigner chez sa belle-mère, qui elle-même a une vague intuition de la direction à prendre, direction que nous prenons. A Rissoan, nous reposons notre question à une jeune femme... qui va chercher sa mère : nous devons continuer cette route, passer devant cette ferme là-bas, puis une autre, et demander ensuite car c’est un peu compliqué. . .c’est tout près du Cros.
 
Nous roulons en direction du Cros, maison inscrite sur la carte, mais aucune route n’arrive au Cros car il n’y a plus d’habitation, et nous devons faire demi-tour. Et là, le petit panneau “Le Brouzet”... Nous garons la voiture, et un homme d’une soixantaine d’années nous accueille. Je lui explique en quelques mots ma curiosité de connaître la maison où a vécu le grand-père de ma grand’mère. Il nous invite à entrer, à boire un rafraîchissement.
 
Travaillant à Lyon dans le commerce international; il a acheté la maison il y a trente ans à un paysan. Le Brouzet a été construit il y a plus de deux cent quarante ans (en 1756) .
 
Nous sommes la troisième voiture à passer au Brouzet aujourd’hui. . .en comptant le facteur.
 
Ici le clinton est déjà presque mûr sous cette canicule d’août. Sa treille garnit le mur de granit. Avant de nous installer à l’ombre, nous visitons la maison, que le propriétaire a conservée (presque) intacte “par respect du patrimoine”.
 
Comme dans la grange de notre vieille maison de Perel, des troncs entiers de châtaigniers constituent la charpente. Dans toutes les pièces à vivre pas de carrelage mais un “glacis”, et un plancher aux larges planches dans les chambres qui occupent l‘ancien grenier. Une cheminée, de taille “normale”, garde les cendres de la dernière flambée, et ses soufflets noircis de suie ne sont pas là pour la décoration. A l‘autre bout de la pièce, l’autre cheminée est immense, avec son petit recoin-placard, son four à pain, sa place pour le fauteuil... Le propriétaire nous montre également l’emplacement de l’ancien lit-clos. Les caves sont voûtées, et malgré les concessions faites aux installations électriques et aux canalisations d’eau, on peut encore voir le “trappon” par lequel on s’engouffrait directement dans la cave pour s’enfuir au douloureux temps des dragonades (mes ancêtres étaient « RPR » – religion prétendue réformée).
 
C’est là que vivaient mes arrière-arrière-grands-parents...
 
Suzon - 2003